Le gouvernement provincial souhaite une rétroaction au sujet de la loi sur l'apprentissage des adultes
Le ministère du Travail et du Développement de la main-d'œuvre souhaite obtenir la rétroaction des groupes et des Néo-Écossais qui s'intéressent à l'élaboration d'une loi sur l'apprentissage des adultes.
Un document de travail a été publié aujourd'hui 14 septembre, en français et en anglais, et peut être consulté à l'adresse www.gov.ns.ca/lwd.
Le ministère organise des séances régionales avec les partenaires en apprentissage des adultes qui travaillent directement avec la division de l'éducation aux adultes, mais tout le monde est invité à transmettre ses commentaires sur le document de travail. La date limite pour la soumission des commentaires est le 14 octobre.
Les programmes, politiques et services liés à l'apprentissage des adultes sont coordonnés par l'École de formation des adultes de la Nouvelle-Écosse, une initiative du ministère du Travail et du Développement de la main-d'œuvre. Par l'entremise de cette initiative, la division gère aussi le service de tests de formation générale (GED), un programme international de tests d'équivalence de l'école secondaire pour les adultes. La loi établira formellement l'École de formation des adultes de la Nouvelle-Écosse et lui permettra d'aborder des mesures de gestion et de responsabilisation en vue d'assurer la qualité et l'efficacité de la formation des adultes.
« L'amélioration de la littératie et des compétences essentielles est la clé de l'amélioration de la vie pour tous les Néo-Écossais, a dit Marilyn More, ministre du Travail et du Développement de la main-d'œuvre. Le gouvernement souhaite connaître les commentaires des Néo-Écossais afin de l'aider à établir une loi qui fait la promotion d'une culture d'apprentissage permanent et d'une province où tous les lieux sont des lieux d'apprentissage et où tout le monde est un apprenant. »
En 2003, les résultats de l'Enquête internationale sur l'alphabétisation et les compétences des adultes ont montré que 240 000 Néo-Écossais (âgés de 16 à 64 ans) n'ont pas les compétences en matière de littératie nécessaires pour fonctionner de façon efficace dans la société d'aujourd'hui. L'enquête mesurait le niveau de littératie sur cinq niveaux, le niveau 3 étant le niveau minimal requis pour fonctionner efficacement dans une économie fondée sur le savoir.
Selon le rapport intitulé « Addressing Canada's Literacy Challenge: A Cost/Benefit Analysis », il y a de grands avantages à augmenter le niveau de littératie des Néo-Écossais au niveau 3. Par exemple, le fait d'augmenter le niveau de littératie de 72 000 Néo-Écossais du niveau 1 au niveau 3 aurait les conséquences suivantes : le taux d'emploi augmenterait de sept pour cent, 10 000 personnes de moins recevraient des prestations d'assurance-emploi et le salaire horaire moyen augmenterait de 2,26 $.
En plus d'améliorer la productivité de la main-d'œuvre et les possibilités d'emploi, l'amélioration des compétences en matière de littératie entraînerait une plus grande confiance et un engagement plus solide envers la famille, la communauté et la société civile.
« Literacy Nova Scotia est conscient que des possibilités d'apprentissage permanent pour tous les Néo-Écossais sont essentielles au développement social et économique de la province, a dit Ann Marie Downie, directrice générale de Literacy Nova Scotia. Une loi visant à rendre officiel l'engagement du gouvernement envers la disponibilité des possibilités d'apprentissage pour tous les adultes est un important pas en avant. »
Le gouvernement provincial a investi 7,2 millions de dollars dans les organismes de formation des adultes par l'entremise de l'École de formation des adultes de la Nouvelle-Écosse. Les programmes sont offerts gratuitement, en français et en anglais, à plus de 140 endroits dans la province, en partenariat avec le Nova Scotia Community College, les conseils scolaires régionaux, l'Université Sainte-Anne et les organismes communautaires d'apprentissage.